Monsieur le Président
Notre association souhaite vous apporter sa réflexion dans le dossier concernant l’extension des
limites administratives du port de Bélon.
1° Le Gorgen
Nous avons noté avec satisfaction l’abandon de cette anse dans la limite du port. En effet, outre la présence ostréicole, il ne faut pas oublier les herbiers de zostères qui pourraient faire l’objet d’un classement ; de plus, l’attrait à usage balnéaire de ce site ne cesse de croître jusqu’à, d’ailleurs, atteindre les limites du supportable, compte-tenu du mouvement des marées.
2° Lanriot
• Un lieu géographique particulier.
Ancienne vallée glaciaire, des spécialistes font état de fonds profonds, mal connus (cf les difficultés lors de la création du parking du port) en liaison avec des courants combinés venant du Bélon et les courants d’eau douce : ruisseau de Kervigodès et rus descendant de Blorimond, petit château d’eau comme l’indique le nombre de fontaines.
• Un lieu historique
La crique de Lanriot borde les bois de Kermeur –Bihan, où une allée couverte témoigne d’un lieu habité depuis le néolithique : on y a retrouvé des restes de mobilier funéraire, des outils, des vases. Plus loin une fontaine sacrée et une chapelle du XVIe, reconstruite par les habitants au XIXe, montrent que les hommes ont continué à le considérer comme un lieu de culte. Le pardon est encore pratiqué début septembre.
• Un lieu de ressourcement
La beauté et le calme des lieux en font un site d’exception qui est fréquenté en toutes saisons aussi bien par les très nombreux promeneurs locaux que par d’autres randonneurs; il est situé sur le GR 34. Le tourisme local est très redevable de tels lieux.
1° Le Gorgen
Nous avons noté avec satisfaction l’abandon de cette anse dans la limite du port. En effet, outre la présence ostréicole, il ne faut pas oublier les herbiers de zostères qui pourraient faire l’objet d’un classement ; de plus, l’attrait à usage balnéaire de ce site ne cesse de croître jusqu’à, d’ailleurs, atteindre les limites du supportable, compte-tenu du mouvement des marées.
2° Lanriot
• Un lieu géographique particulier.
Ancienne vallée glaciaire, des spécialistes font état de fonds profonds, mal connus (cf les difficultés lors de la création du parking du port) en liaison avec des courants combinés venant du Bélon et les courants d’eau douce : ruisseau de Kervigodès et rus descendant de Blorimond, petit château d’eau comme l’indique le nombre de fontaines.
• Un lieu historique
La crique de Lanriot borde les bois de Kermeur –Bihan, où une allée couverte témoigne d’un lieu habité depuis le néolithique : on y a retrouvé des restes de mobilier funéraire, des outils, des vases. Plus loin une fontaine sacrée et une chapelle du XVIe, reconstruite par les habitants au XIXe, montrent que les hommes ont continué à le considérer comme un lieu de culte. Le pardon est encore pratiqué début septembre.
• Un lieu de ressourcement
La beauté et le calme des lieux en font un site d’exception qui est fréquenté en toutes saisons aussi bien par les très nombreux promeneurs locaux que par d’autres randonneurs; il est situé sur le GR 34. Le tourisme local est très redevable de tels lieux.
Monsieur Duliscoët, Président du SIVU
• Une richesse biologique
Comme au fond de la grande ria et comme dans l’anse de Poulfanc, les apports minéraux et carbonés descendus par les rus ont favorisé le développement d’une vasière. Celle-ci est une véritable cuisine où vivent et croissent bactéries, plancton, microfaune, alevins...qui eux-mêmes nourrissent les poissons et oiseaux limicoles ici présents : mouettes, aigrettes, tadornes de Belon et martins-pêcheurs, oiseaux protégés pour la plupart.
Ces différentes considérations entraînent donc la plus extrême vigilance sur le devenir de cette anse, qui ne peut être d’emblée considérée comme utilisée par la plaisance. Celle-ci a d’ailleurs déjà pris une part considérable depuis quelques années.
Nous vous demandons donc, avec la plus grande fermeté, de ne pas l’intégrer dans une zone portuaire dont, a priori, on ne peut déclarer qu’elle sera exempte de toute pollution comme de source de modification du milieu. *Cette ria est à protéger et vous avez la responsabilité de le faire.
Espérant que cette lettre puisse être matière à réflexion, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre considération.
Moëlan sur mer le 17 Août 2013
Comme au fond de la grande ria et comme dans l’anse de Poulfanc, les apports minéraux et carbonés descendus par les rus ont favorisé le développement d’une vasière. Celle-ci est une véritable cuisine où vivent et croissent bactéries, plancton, microfaune, alevins...qui eux-mêmes nourrissent les poissons et oiseaux limicoles ici présents : mouettes, aigrettes, tadornes de Belon et martins-pêcheurs, oiseaux protégés pour la plupart.
Ces différentes considérations entraînent donc la plus extrême vigilance sur le devenir de cette anse, qui ne peut être d’emblée considérée comme utilisée par la plaisance. Celle-ci a d’ailleurs déjà pris une part considérable depuis quelques années.
Nous vous demandons donc, avec la plus grande fermeté, de ne pas l’intégrer dans une zone portuaire dont, a priori, on ne peut déclarer qu’elle sera exempte de toute pollution comme de source de modification du milieu. *Cette ria est à protéger et vous avez la responsabilité de le faire.
Espérant que cette lettre puisse être matière à réflexion, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre considération.
Moëlan sur mer le 17 Août 2013
*Une certaine dégradation des vases peut malheureusement être observée ; la récolte des vers par les pêcheurs
n’a plus lieu mais quelques uns lancent encore leurs lignes depuis la rive à l’entrée de l’anse.
Copie à : M. Le Maire de Moëlan sur mer, M. Le Maire de Riec sur Bélon, M. le Directeur des Affaires Maritimes.
Copie à : M. Le Maire de Moëlan sur mer, M. Le Maire de Riec sur Bélon, M. le Directeur des Affaires Maritimes.
