Promenade à Riec sur Bélon

Dimanche 12 novembre,  notre association "Rivières et Bocage Belon Brigneau Merrien", proposait une sortie dans le quartier de St Jean à Riec, allant de Bodelio Vraz à Bodelio Vihan.

Au départ de Riec, une quarantaine de personnes ont pu observer les gigas moules d'eau douce du Trévoux. Puis, une première halte s'est faite près du menhir de Lanorgard avec un rappel historique du site néolithique et des vestiges gallo romains. 

A Bodélio Vraz, Ronan  a présenté des savoirs faire traditionnels: création de talus, depuis 20 ans, plantations diverses de chataigniers de Redon, de hêtres, noisetiers,  chêne local et chêne vert.

Cet oasis, sur le chemin de Compostelle, qui accueille des pélerins,  permet de se protéger du vent qui balaye un horizon de très grandes parcelles partiellement recouvertes d'engrais vert mais où  talus et  arbres ont disparu . 

Les randonneurs ont remarqué une saulaie exploitée  pour faire des plaquettes destinées aux chaufferies à bois de Quimperlé Communauté.  

A Bodelio Vihan, paissait un jeune troupeau de bovins à viande nourris à l'herbe, betterave et farine de pois de la ferme. 

La promenade s'est achevée à Kermaout, à l'abri d'un  talus pour le 4heure (merenn-vihan, en breton) avec crêpes, beurre et cidre des fermes voisines.

2 Films documentaires lundi 20 et mardi 28

Ce lundi 20/11 à 21 heures au Cinéma Le Kerfany est programmé le documentaire :
"Une suite qui dérange : le temps de l'action",
suite du combat d'Al Gore, il défend l'idée que les périls du changement climatique peuvent être surmontés par l'ingéniosité et la passion des hommes.

A signaler aussi, le mardi 28/11 à 20h h 30, le documentaire français :
 "L'éveil de la permaculture" qui sera suivi d'un débat.

TOUS ATTENTIFS AUX EXPLICATIONS DE PATRICK

Aux sources du Belon

Dimanche 17 avril, Rivières et Bocage organisait une sortie découverte au Trévoux avec plus de 20 personnes Sous la conduite de Patrick Perron, les marcheurs ont remonté jusqu'à la source du Belon, au village de Loge-Nahennou, puis ont traversé des villages où les bâtiments de ferme anciens ont été restaurés et repris vie  avec l'installation de jeunes. Ils ont  pu observer la disparition quasi complète des talus en bord des routes, avec de très grandes surfaces cultivées ou vastes prairies sans arbres et quelques zones humides colonisées par les saules. Le Trévoux conserve une vingtaine de fermes de 100 à 300 ha. La terre y est réputée bonne. Des cultures de féverole et avoine ont été remarquées . Elles viennent alimenter des cochons d'une ferme à Bossulan(Pont Aven) élévés sur paille, sans Ogm , avec des cultures locales . Le label Terre et Paille, avec la vente directe à la ferme est un modèle soutenu par le réseau Cohérence. Les marcheurs ont traversé le village de Logodec avant de revenir au bourg du Trévoux et ont pu entendre les histoires de braconniers accusés injustement de crime , déportés au bagne tandis que les deux voleurs du magot couraient en liberté. Anecdoctes, observations sur le bassin versant du Belon et réflexions de notre guide sur Homo Sapiens ennemi de la biodiversité ont animé ces 4h de parcours.

Sortie du 15 novembre 2015

 

 

 

Dimanche 15 novembre, vingt personnes participaient à un circuit découverte à travers champs, bois et vallon, au nord de la commune de Moëlan. La promenade allait de la petite ferme traditionnelle de Kernogues jusqu'à la culture bio de Kernijeanne Coz, la Main au panier.
 

Jean-Charles, à Kernogues, s'est exprimé sur ses pratiques : traction animale, travail du bois à la scierie,  sauvegarde des vieilles races de vaches (froment du Léon, armoricaine) et de lapins (Bleu de Vienne et rex), chasse douce avec furet...

 

chevaux de trait

Génisse

Lapin Bleu de Vienne

Furet

Puis, un de ses amis présentait ses recherches archéologiques sur la voie romaine passant à proximité de la ferme et dans les environs. En tant que pilote, il  a aussi expliqué le fonctionnement très spécifique des masses atmosphériques dû aux vents côtiers et les particularités de la qualité de l'air à Moëlan.

 

Le groupe a traversé des champs de cultures fourragères traditionnelles (colza, trèfles mélangés...) et le ruisseau affluent du Dourdu pour visiter les belles cultures maraîchères bio de plein champ et de saison (choux divers, salades, navets, poireaux ...) à Kernijeanne. Il a été impressionné par les résultats de Jessica en l'espace de 3 ans, seule sur ces terres, qui y vend ses productions le mardi de 16h à 18h.

 

Sur les terres de la maraîchère bio

Point de vente : La main au panier

Moutons de Ouessant

Le groupe a aussi observé un talus récemment créé. Un point commun entre les deux fermes : les ruchers.

Ruches en bordure du ruisseau

Puis, le retour s'est fait par le nouveau verger en agroforesterie dans un pré jadis irrigué de Kernogues. Un petit détour a permis d'admirer un châtaigner remarquable, sans doute tricentenaire.

Explications ...

Châtaignier tricentenaire

Une journée riche d'échanges où RBBBM a évoqué les actions en cours : projet d'installations agricoles bio sur les friches littorales, algoculture, SCOT modifié de la COCOPAQ ...

Balade du dimanche 27 septembre 2015 + manifestation à Trénez

Le dimanche 27 septembre, nous vous proposons une balade le long du Merrien. Il s'agira de constater le travail de nettoyage effectué cet été en amont de Pont ar laer vers Mescléo mais aussi de faire le point sur les actions demandées à la mairie lors d'une réunion à l'automne 2014.

Rendez-vous à 14h place des halles à Riec

                     à 14h 15 parking de l'Ellipse à Moëlan

La sortie se terminera vers 15h30 de façon à permettre à ceux qui le désirent de se rendre au goûter-promenade qui aura lieu sur le parking de Trénez à 16 h pour protester contre la mise en place des premières balises délimitant la concession d'algoculture qui a eu lieu les 10 et 11 septembre.

Balade du 28 juin

Dimanche 28 juin, une quarantaine de personnes parcourait les friches entre Kerfany et Trénez.

Jean-Pierre Roullaud était invité pour présenter la méthode d'inventaire de la flore qui est mené depuis plusieurs semaines sur ces parcelles par Bretagne Vivante. Les explications étaient complétées par des habitants des villages proches sur les pratiques agricoles des paysans-pêcheurs.

125 ha de friches devraient être réservées à l'agriculture biologique pour répondre à la demande toujours plus forte des consommateurs et pour respecter le littoral fragile.

La balade s'est achevée par la dégustation sympathique de rillettes de poisson et de cidre chez un adhérent.



Article de presse : sortie RBBBM

Rivières et bocage vous propose une balade, dimanche 9, novembre à travers le quartier de Saint-Gilles à Riec, à la découverte de talus recréés en 2014 (plus de 2 km). Certains sont en attente d'être plantés ce mois-ci ; "à la Sainte-Catherine, tout bois prend racine". RDV Moëlan 14h parking Lindelfels - Riec, 14h15 place du marché pour covoiturage vers le lieu de départ. Les non adhérents sont les bienvenus. Prévoir des bottes et s'adapter à la météo. 06.88.03.66.20 rbbbm29.blogspot.com

Le ruisseau du Merrien

 Lors d’une sortie, dimanche 28 septembre, RBBBM (Rivières et Bocage Bélon, Brigneau, Merrien) avait convié ses adhérents à venir découvrir le travail de nettoyage, par des bénévoles, du ruisseau, derrière l'Ellipse.

Au début de l’été, l’eau ne coulait plus normalement, empêchant les poissons de circuler. Les bénévoles, soutenus par la COCOPAQ et sous l’égide de l’AAPPMA (Association Agréée pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique) ont dégagé de nombreux bouchons de troncs, de branchages enchevêtrés, au prix d’efforts surhumains. Le chantier était titanesque. De nombreux et volumineux déchets ont été sortis de l’eau : un cyclomoteur, un matelas en mousse, des planches arrachées à la passerelle et bien sûr les éternelles bouteilles en verre et les canettes…

Quelle ne fut pas leur surprise en découvrant la non-citoyenneté des riverains dans la zone humide : déchets de tonte, de taille de haies, plantes à bulbe susceptibles de se multiplier et même le contenu d’un sac d’aspirateur! 

En cheminant, ils ont découvert  des plantes  avec leur motte et des pommes de terre germées jetées  directement par dessus le grillage sur les bords du ruisseau ainsi qu'un  pompage, illicite en période de mortes eaux, qui fragilise le cours de l’eau et la faune.

 Un fait répressible également : des assainissements non-conformes qui portent un préjudice, du ruisseau jusqu’à l’estuaire.

 

Les pêcheurs, respectueux de l’environnement, ont sauvegardé la vie aquatique : implantation de la truite et pérennisation  de l’espèce.

RBBBM précise que cette zone humide, anciennement une prairie, se trouve récemment sur le domaine public.

 

Il convient de continuer à entretenir le Merrien pour la qualité de l’eau pour tous.  

C’est un endroit pittoresque avec des chaos. Une fois nettoyé, ce cours d’eau et ses berges sont à nouveau propices à la balade et c’est une aubaine pour le centre bourg.

 

 

                                                                      

 

BALADE

Samedi 28 juin 2014, une quinzaine d’adhérents de Rivières et bocage a rendu visite à André Berthou, « paysan de la mer » de l’entreprise Talibreizh, à Raguénès en Névez et président du syndicat des récoltants d’algues de rives. Celui-ci cultive sur 1,5 ha des algues telles que Wakame, Kombu Royal (Saccharina Latissima). Elles viennent d’une écloserie sur la Rance. Il cueille la Dulse (Palmaria palmata), la Nori (Porphyra), et le Haricot de mer (Himanthalia elongata), la Pioca (Chondrus crispus), la Laitue de mer (Ulva lactica). Ces algues destinées à l'alimentation humaine, sont vendues à la biocoop de Quimper, en Amap, sur le marché de Fouesnant. Elles répondent au cahier des charges d'Interbio Bretagne. Les algues sont séchées dans un tunnel à tomates. Les concessions de 35 ans sont accordées par le préfet départemental et le préfet maritime. André Berthou, exploite aussi des huitres, des palourdes et des moules en rivière de Pont Labbé et à la Forêt Fouesnant. De nombreux algoculteurs ont arrêté leur activité en 2005 quand les transformateurs ont acheté les algues moins cher sur le marché chilien. Il existe en Bretagne de nombreux projets de recherche et développement autour des algues tels que Idealg et Algmarbio. En 2012 la région a voté le programme BreizhAlg (pour l’alimentaire). Des projets de la taille d'Algolesko, Bamejyot existent aussi au large de Lezardrieux (250 ha). La culture intensive risque d'entrainer des contaminations. A cela s'ajoutent le réchauffement climatique, les tempêtes et les vents de sud-est de plus en plus fréquents sur la côte du Finistère sud, ce qui fragilise les algues.

Dimanche 6 juillet, RBBBM propose une balade pour découvrir des panneaux pédagogiques installés sur les sentiers côtiers, créés par l'association en collaboration avec l'Ecole Boulle de Paris. Madame Madeleine Kergoat, qui s'est beaucoup investie dans ce projet sera présente. Nous vous proposons un parcours de Lanriot à Beg-Porz par le sentier côtier ( environ 4 kms ) et pour ceux qui le désirent un parcours en voiture vers le fond de l'anse de Brigneau. Rendez-vous à 14 h place du marché à Riec; à 14 h 15 place Lindelfels à Moëlan avec covoiturage vers le parking de la chapelle de Lanriot.

Balade le Samedi 28 juin sur Riec

A partir de Raguénès, balade littorale et découverte d'un espace d'algues naturelles valorisées par un algoculteur, dans sa concession et commercialisées dans les circuits courts ( AMAP, marchés locaux )

Rendez-vvous Moëlan place Lindelfels 14 h- Riec place du marché 14h 30 pour être à 15 h à Raguénès.

Les non adhérents sont les bienvenus

Sortie du 8 décembre 2013

 

 

 

Malgré les diverses sollicitations du moment, 24 personnes avaient répondu dimanche au rendez-vous de RBBBM à Moëlan, soit sur le placitre de la chapelle de Lanriot, ouverte pour l’occasion, et dont la situation témoigne du culte ancestral de l’eau. Entre les  fontaines, les ruisseaux, la vasière et sa vie cachée ou visible, les bateaux,  la végétation des bois, l’allée couverte et  l’histoire ancienne des lieux, l’itinéraire fut émaillé d’informations et de conversations animées. La rencontre avec une agricultrice attachée à son environnement, éleveuse de moutons et offrant des gîtes, permit une réflexion sur l’économie côtière.
Cette très belle balade, sous un soleil de décembre,  ne put que satisfaire un public dont le souhait est de voir, pour le plaisir de tous, un tel lieu intensément et durablement protégé.

Belle balade d'automne pour une petite vingtaine de personnes rassemblées pour rejoindre Kergonfort en longeant le Dourdu à partir du Pont Bellec au bas du bourg de Riec. L'objectif était la découverte de ce tronçon du Dourdu, nettoyé cet été, par quelques adhérents de RBBBM, au sein de l'équipe pilotée par l'AAPPMA de Quimperlé.

Descente du bourg par la rue de la fontaine pour rejoindre le Pont Bellec, un quartier qui a tout son charme avec, à droite du pont, l'ancien lavoir municipal et à gauche, la station de refoulement des eaux usées et un retour des eaux épurées provenant de la station d'épuration d'où s'écoule dans le Dourdu, une eau clarifiée, objet d'un doute de pollution récente qui a décimé la population piscicole.

Certains nettoyeurs témoignent de la disparition des poissons. Le groupe a invité un paysan en retraite qui avait cultivé certaines prairies dans cette étroite vallée pour en commenter l'évolution (boisement, friche) et également le lit initial du Dourdu. Explications aussi, quant à une réserve d'eau imposée par l'ONF en cas d'incendie d'une ancienne lande boisée.

Ce fut la découverte d'un ruisseau bien typé avec ses méandres et très peu de Carex;

> Rivières et bocage organise une sortie dans la vallée du ruisseau "le Dourdu" en aval des kaolins à Riec/bélon le dimanche 6 octobre
Rendez-vous à 14h parking chapelle de St. Philibert à Moëlan/mer et 14h 15 à la place du marché à Riec/Bélon"

Balade du 30 juin 2013

Dimanche 30 juin, Rivières et Bocage a emmené une quinzaine de marcheurs sur les traces de l’ancienne voie ferrée reliant Quimperlé à Concarneau dans les années 1880. Y circulaient notamment les récoltes légumières, les livraisons d’huîtres, de langoustines… et bien sûr nos ancêtres.

Il y a une centaine d’années, le Bélon remontait jusqu’à Moulin mer. Depuis, deux digues ont été construites,  celle de la route de Guilly et celle de la voie ferrée aujourd'hui disparue. Elles bloquent la circulation naturelle des eaux salée et douce. Les sédiments, vases et sables, s’accumulent et actuellement la poldérisation en amont des digues s’accentue : arbres, bois et zones humides remplacent la mer.

En cheminant sur le ballast, un peu boueux par endroits, les promeneurs sont allés là où se rencontrent l’Armor et l’Argoat, par un parcours riche en découvertes : au long d' un magnifique chemin bordé de ruisseaux, ici des veines de calcaire dans la roche, là des gros blocs de granit.

Marie-Claude, mémoire vivante de l’association, a fait remarquer les pieux plantés par les Allemands sous l’occupation, dans une anse du Bélon. Les soldats venaient s’y baigner (photo ci-dessous). 

En aval, des blocs de pierre laissent deviner que des bateaux (sabliers, caboteurs) accostaient là.

Sous le pont du Guilly, les clapets du barrage gênent les remontées d’eau salée et ralentissent les courants et les effets de chasse.

Cette promenade passionnante et agréable laisse imaginer les randonnées familiales et touristiques qui pourraient s’y faire sur des kilomètres.

L’envie d’y revenir était dans toutes les têtes.

 

 

Balade du 28 avril 2013

Une vingtaine de marcheurs sont partis de la chapelle St-Gilles à Riec vers la grande zone humide en contrebas, en passant par la belle fontaine. De prairie en prairie, dans un air adouci, ils ont écouté les animateurs commenter le bocage sauvegardé et entretenu ... mais "vous ne verrez pas le blaireau là-bas, ni le ragondin", leur dit-on, "il ne faut pas les déranger!".

Le groupe a ainsi arpenté, côté St-Jean, sur la rive gauche, la lisière d'une prairie remarquable tant par sa taille que par sa beauté et sa forme géométrique (canyon). Beaucoup l'ont imaginée en peinture!

Le charme des lieux a beaucoup plu : de jolies nappes d'euphorbes en bord de talus ont attiré l'œil ainsi que des myriades de fleurs de pissenlit dans la prairie temporaire. Aucune abeille en train de butiner! Sont-elles à l'abri dans les ruches d'un bosquet voisin avec ce vent du nord froid et desséchant?

Puis les promeneurs ont découvert, surpris, une culture mixte, pois fourrager-blé ici, colza-herbe là, pour remplacer le soja et éviter l'emploi du Round up. Ils ont vu aussi un troupeau de bovins nourris essentiellement à l'herbe sur des prairies permanentes, dans un bocage reconstitué (talus refait récemment avec l'aide de la COCOPAQ). Il a été évoqué des talus en devenir, pour l'automne, dans les deux quartiers : St-Gilles et St-Jean.

Au point d'arrivée, au village de Porz an Escop, des volontaires ont broyé du branchage de noisetier, bambou, saule et autres rejets d'hiver (taille de vigne, ronces ...).

Assurément, ce fut un après-midi champêtre inoubliable, clôturé par un pot de l'amitié.

Balade du 3 mars

Dimanche 3 mars, une trentaine de marcheurs se sont retrouvés, bravant le froid, au village de Goré Lannéguy pour rejoindre l’anse de Keristinec au bord du Bélon, en passant par Moulin Hélou.

Les chemins et sentiers, en majeure partie secs, ont permis de traverser un paysage de petites vallées boisées et de découvrir un patrimoine bâti sur un sol de terre granitique, avec une première halte près d’une fontaine réhabilitée.

Un épais tapis de feuilles a fait souligner par certains jardiniers l’utilité qu’il y aurait à en mettre dans son jardin. Patrick, le guide, a intéressé l’assemblée, tant sur le passé d’une vieille ferme, que sur les plantes nommées, ou encore, devant des bouses de vaches et crottins de chevaux pour observer les bousiers et commenter leur intérêt écologique dans le sol.

Petits et grands ont remarqué les profonds ruisseaux et zones humides notables du secteur. Une habitante a gentiment rencontré les promeneurs et parlé de la manière dont elle se chauffe (poêle de masse suédois), de son usage de l’eau de pluie dans la maison, de la zone humide qu’elle entretient, jouxtant sa demeure, où elle voit des poissons et leur prédateur, le héron.

De vastes prés, sur cette terre granitique, légère, exposés au sud et au vent d’ouest de la ria, ont été traversés à Kerboën et Keristinec, montrant de belles vaches nourries à l’herbe et à la paille.

Sur une pente vers le Bélon, des surprises : de nombreux lapins, un renard en fuite et sur un pré occupé par un autre troupeau de vaches, un cheval majestueux au galop !

Près de l’anse, le groupe plancton de l’association a commenté ses prélèvements périodiques d’eau dans la rivière.

                                                                           

                                                                             

Balade du 9 décembre 2012

Dimanche 9 décembre, une trentaine d'adhérents s'est retrouvée à l'arrière de la plage de Kerfany, aux abords de la zone humide. La poursuite de la balade par le sentier côtier a montré, outre les belles couleurs marines et le ciel changeant,une zone rocheuse où les algues ont disparu depuis quelques années, ce qui ne manque pas de susciter interrogations et hypothèses. Les talwegs traversés jusqu'à Trénez, jadis prairies où coulait un ruisseau,sont envahis par une végétation drue. Ces zones humides pourraient être plantées de végétaux (roseaux et plantes hydrophiles) ayant des vertus de filtration et d'épuration, purifiant ainsi les eaux qui s'écoulent vers la mer. On y a aussi observé de nombreux détritus(bois, objets en plastique ...) rejetés par la mer et venant parfois de fort loin. Les marcheurs ont ensuite découvert, pour beaucoup, la station d'épuration et de très beaux chemins, parfois boueux en cette saison, que recèle la commune. Le circuit proposé a beaucoup plu au groupe qui était ouvert, selon les habitudes, à tous les amateurs de nature.

Sortie du dimanche 14 octobre

Dimanche 14 octobre après midi, entre soleil et averses, seize marcheurs ont été ravis de découvrir le ruisseau Le Dourdu (Le Trévoux) avec son beau débit, clair et dégagé de ce qui l’encombrait encore jusqu’au mois de juin. En effet, soutenus par la COCOPAQ, douze bénévoles dont deux de Rivières et Bocage ont œuvré tous les samedis matins de l’été pour nettoyer son lit et ouvrir la vallée sur 3,5 km. On peut désormais le longer et apprécier ce milieu humide, vivant (truites...), proche de la carrière de Kernivaigne.

Puis, les marcheurs étaient accueillis par Mr Tanguy dans sa ferme laitière, exploitation de trois salariés, bonne référence en reconversion bio réussie et labellisée depuis 2 mois.

En écoutant les explications de l’agriculteur, les marcheurs ont admiré cet élevage à l’échelle humaine (90 vaches) dans cette installation bien agencée et tenue de façon exemplaire, où les bêtes sortent tous les jours.