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mercredi 18 avril 2018

Paru sur la presse

Ouest France, 7 avril 2018

Moëlan-sur-Mer. L'achat d'une portion de chemin creux en question






À Moëlan-sur-Mer (Finistère), une enquête publique se déroulera du 10 au 25 avril, en mairie, concernant des demandes d’acquisition de portions de voies communales. L'association Rivière et bocage s’oppose à l’une d’entre elles.

Cinq portions de voies communales, dans différents villages (Merrien, Kermoulin, Kersaux, etc.), à Moëlan-sur-Mer (Finistère), sont concernées par cette enquête publique, mais une pose problème aux membres de RBBBM (Rivières et bocage Bélon-Brigneau-Merrien).

« Nous avons été alertés de cette enquête publique par un riverain de Kerduel. C’est là que c’est problématique, car un propriétaire souhaite acquérir 300 mètres linéaires de chemin creux bordés de talus. Un chemin remarquable par son environnement », expliquent les coprésidents de RBBBM, Annie Le Grévellec et Antoine Champlon, et Fanch Gouyec, membre du conseil d’administration. Les autres demandes, elles, ne posent pas de problèmes.

«Unanimité des riverains »

« Nous sommes opposés à l’acquisition par un particulier d’un chemin creux de près de 300 mètres qui interdirait le passage aux riverains et aux promeneurs », continuent les membres de Rivière et bocage.
« C’est l’unanimité auprès des riverains, personne ne veut que ce chemin communal soit vendu. Cela leur barrerait l’accès, ainsi qu’aux promeneurs. Certains anciens sont indignés que l’on puisse vendre cela. »

L’association incite toutes personnes se sentant concernées à déposer leurs avis lors de l’enquête publique.« Notre commune, très étendue, possède un riche patrimoine naturel, fait de bocage, de chemins creux bordés de talus plantés de beaux arbres. Ils ont été construits avec soin par nos anciens. Ce patrimoine, ce sont aussi de nombreux bois et communs de village. Certains de ces talus, bois et zones humides sont classés au Plan local d’urbanisme, mais ils peuvent être détruits, comme on le déplore trop souvent. » Un constat amer pour l’association.

Les voies communales ne peuvent pas être barrées par des riverains. « Ce réseau en libre circulation, très dense, représente une richesse paysagère, écologique, et touristique. Il doit être préservé coûte que coûte. Il s’agit du droit commun ! », ajoutent les membres de RBBBM.

C’est d’ailleurs pour cette raison qu’une commission va être créée au sein de l’association afin que les témoins d’une atteinte à ce droit commun ou à l’environnement puissent les avertir : « Notre association appelle les Moëlanais à être vigilants, et à nous contacter quand ils constatent de telles atteintes. Alertés, nous pourrons à notre tour donner l’alerte. »


Contact : 
rbbbm29@gmail.com ; 
adresse : RBBBM ; mairie, 29 340 Riec-sur-Bélon. 
Blog : http://rbbbm29.blogspot.

mardi 7 novembre 2017

Sortie Nature ce dimanche

Rivières et bocage Belon Brigneau Merrien propose une sortie nature à Riec sur Belon ce dimanche 12 novembre :  aux alentours de la chapelle Saint Jean à Riec-sur-Belon,
- observation du bocage, des zones humides, de l'arboriculture, puis visite chez un tailleur de pierre.
 
Départ en co-voiturage,ou bien
place de Lindenfels - Moelan-sur-mer à 14 h
  ou bien
Riec-sur-Belon, place du marché - Office tourisme à 14 h 15

Gratuit, ouvert à tous     (pas de pré-inscription requise)

vendredi 29 septembre 2017

Remise en culture des friches littorales de Moëlan-sur-mer


Depuis 2014, la municipalité de Moëlan-sur-mer a engagé la remise en valeur des friches littorales de la commune; ces terrains cultivés jusque dans les années soixante se sont peu à peu transformés en friches au fil des successions.
Ces friches  referment le paysage et diminuent la biodiversité.

Rivières et Bocage Bélon Brigneau Merrien  soutient cette opération, d’autant plus qu‘elle est menée de manière réfléchie.

RBBBM est satisfait de la mission donnée à « Terres de liens » et au « Groupement des Agriculteurs  Biologiques du Finistère » (GAB 29).
La gestion et l'attribution des terres va se faire par l'intermédiaire de « Terres de Liens », qui achètera  des parcelles,  ou les louera.
20 % des terrains sont sans propriétaires identifiés. Ces terrains seront gérés par un mandataire et seront loués d’office à la future structure foncière.
Plusieurs revendications des propriétaires ont été entendues;  ceux qui voudront cultiver leur terrain le pourront. D’ores et déjà des arbres fruitiers, ou autres feuillus ont été plantés par des propriétaires soucieux de valoriser leurs terres. On peut noter aussi quelques potagers et cultures de pommes de terre cultivés par des particuliers.

Il n’est pas prévu pour le moment d’échanges de parcelles, opération qui permettrait au futur agriculteur de cultiver des champs non rapiécés par une petite parcelle non intégrée à la structure foncière. Nous espérons que cela évoluera.

Le GAB 29 va quant à lui présélectionner les postulants en fonction de leurs projets et des terrains disponibles. Ces terrains seront classifiés en 4 zones, certaines propres au maraîchage, d'autres à la production de foin, d'autres très adaptées aux céréales,  etc. .....
 Le GAB 29 accompagnera les agriculteurs dans la durée.

Cette photo montre un début de déprise dans le secteur des Friches littorales et l'installation de plantes non indigènes depuis les jardins de Kerfany les pins

mercredi 12 juillet 2017

Conférence sur la biodiversité marine et les zostères

Conférence organisée par Rivières et Bocage Bélon Brigneau Merrien
 Le 30 juin 2017, à la M.L.C de Moëlan-sur-mer, RBBBM a organisé une conférence sur les herbiers de zostères et la biodiversité marine avec pour invité Jacques GRALL ingénieur et chercheur de l’Institut de la Mer à Brest à laquelle ont assisté une cinquantaine de personnes.
 

Les zostères, plantes marines à fleurs, servent d’abri à de nombreuses espèces dans les premiers stades de leur développement et sont donc cruciales pour la biodiversité. J Grall a cité des études précises montrant que ces herbiers offrent un ecosystème permettant la protection des espèces qui  y pondent, y grandissent et s'y réfugient en cas de danger. 
Son exposé de très bon niveau a été bien reçu et applaudi .

Le débat qui a suivi a été riche: il fut notamment question des mouillages écologiques qui ont été mis en place aux iles Glénan et en Parc d’Iroise et qui constituent un progrès, il fut aussi question du réseau Rebent qui surveille ces herbiers. 

Jacques GRALL a conseillé à RBBBM de reprendre les études que nous avions commencées dès 2011, avec comptage et mesure des plants et animaux sur une petite surface échantillon, et reste à notre disposition pour nous aider. 

Le groupe Bélon de RBBBM invite les personnes intéressées à le rejoindre. 
Renseignements au 06 85 55 37 80 et 06 28 45 47 76

vendredi 31 mars 2017

mardi 1 décembre 2015

Ostréiculture


Le blog des amis du Pouldu signale un article de la revue Que choisir de novembre 2015 intitulé :

"Les difficultés de l'ostréiculture".
 
Vous pourrez accéder à d'autres articles sur ce sujet en consultant directement le site
 

mercredi 13 mai 2015

Balade du 1O mai 2015

Première sortie printanière de l'année pour Rivières et bocage en ce dimanche 10 mai, enfin ensoleillé. Une quarantaine de promeneurs a suivi le guide de RBBBM dans le bocage riécois, magnifique en ce mois de mai où la nature se réveille. Le parcours a débuté au village du manoir-Trédiec à la découverte des herbages de luzerne, destinée à des bovins de race normande le long du ruisseau du St-Gilles. Une partie de la production (produits laitiers, viande) est commercialisée sur les marchés locaux. De l'autre côté du ruisseau, un particulier, bénévole au nettoyage des ruisseaux durant l'été, attendait le groupe pour présenter sa zone humide en éco-patûrage, et son bassin d'eau peuplé, explique-t'il, de grenouilles, trop bruyantes en cette saison. La balade s'est poursuivie chez un producteur bio de fruits rouges et dans un champ voisin, de mélange céréalier bio (blé, avoine, pois fourrager) destiné à un élevage familial de poules. Découvertes au passage : ruches peuplées d'abeilles noires de Ouessant, volailles familiales de plein air, ânes, euphorbes, aubépine, ombellifères fleuries, ormes... Bel après midi qui a ravi les promeneurs, dans l'attente de la prochaine sortie.

mardi 2 juillet 2013

Les zones humides

QU’EST-CE QU’UNE ZONE HUMIDE ? On entend par zone humide, un secteur inondé ou non, de façon permanente ou temporaire, exploité ou non, dans un paysage, où l’eau est l’élément principal qui influence les êtres vivants (flore, faune, champignons, micro- organismes) dans un biotope (lieu de vie) défini par des caractéristiques physiques et chimiques déterminées. C’est un milieu fragile.
Elle apparaît sous des aspects très variés : eaux dormantes ou courantes, zones inondables ou végétales. Elle remplit de nombreuses fonctions :
- Biologique, c’est alors un milieu de vie avec sa biodiversité qui sert d’abri, de lieu pour se nourrir et se reproduire pour de nombreuses espèces et d’étape pour les migrations, l’hivernage.
- Hydrologique, car elle permet de réguler le débit des cours d'eau.
- Économique, en favorisant des activités économiques (élevage de crustacés, de mollusques, de poissons) pêche, récolte d’osier, de tourbe, de sel.
- Sociales et culturelles, en permettant de pratiquer des activités de loisirs, détente, navigation, chasse et pêche.

Les zones humides sont parmi les milieux naturels les plus riches du monde. Cependant, c’est un patrimoine en danger à cause des assèchements, des curages, de l’industrialisation, des remblaiements, de l’urbanisation fragmentée, des séquelles de guerres, des drainages et de la pollution.

Elles font l’objet d’une reconnaissance politique forte par la loi Grenelle II (2010), la directive Eau (2000), la Loi sur l’eau (1992), la Loi littoral (1986), le Code de l'environnement etc…
A l’échelle de notre secteur, la COCOPAQ participe à leur protection à travers diverses actions.
En janvier 2011, la municipalité de Moëlan-sur-Mer a fait procéder à un inventaire de ses zones humides. Il a été réalisé sur la base d'un cahier des charges de l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne et du Conseil général.
Les zones humides couvrent 231 ha et représentent 4,9 % du territoire de la commune
Le document final sera annexé au Plan local d'urbanisme (Plu) de la commune.

dimanche 16 décembre 2012

Témoignage

Mais où sont nos côtes d'antan...? En parallèle à la participation de RBBBM à l'observation citoyenne Biolit (voir article informatif sur le blog), Françoise et Luisa ont recueilli les souvenirs de Marcel et Yvonne qui ont connu, enfants, la plage de Trénez, bien différente du visage qu'elle nous présente aujourd'hui. Vous pouvez écouter leurs souvenirs en cliquant sur le lien suivant : http://www.ivoox.com/player_eu_31929_1.html Et vous? Avez-vous des témoignages sur l'estran à nous faire partager?

mardi 14 février 2012

Les zostères


Les zostères (zosta marina) sont des plantes (phanérogames à fleurs) vertes et non des algues; elles sont présentes sur les deux rives du Bélon, en aval du port aussi bien au Gorgen côté Moëlan qu’à Questelan, côté Riec.
La composition particulière des sédiments (sables et vase) conditionne leur implantation qui se fait et s’étend à partir de rhizomes. Cet habitat est unique, se présentant à marée haute comme une prairie sous-marine composée de longues feuilles vertes. Celles-ci poussent, comme des plantes terrestres, par photosynthèse, en captant la lumière solaire par le haut, mais aussi par le dessous, la lumière se réfléchissant sur le substrat sableux de couleur claire. Si ce fond perd de sa clarté, il ne joue plus ce rôle.
Plusieurs espèces de poissons, de coquillages, de mollusques, de crustacés trouvent dans cet habitat de bonnes conditions pour se reproduire et grandir : crevettes, lièvres de mer, jeunes poissons (mulets, vieilles, soles, bars…) et le rarissime hippocampe y nagent tandis que dans le sable s’abritent différents bivalves*. Ils y trouvent un plancton de qualité. Toute cette vie biologique était bien connue des amateurs de pêche à pied dans les herbiers, souvent anciens pêcheurs.

L’association a commencé à réaliser par petits secteurs, des débuts d’inventaires des espèces présentes. Mais ce travail demanderait à être plus exhaustivement mené parallèlement à une étude de l’évolution du peuplement, qui est en progression sur les deux berges du chenal.
Cet habitat pourrait être classé zone Natura 2000. Il est fragile : Zosta marina figure dans la liste des espèces menacées en France. Les variations sédimentaires (nature et quantité de vase mélangée de sable) et bien sûr les pollutions dues à nos activités humaines peuvent modifier rapidement la santé d’une plante, qui pourtant a traversé les âges. Antérieure à l’homme, d’abord plante terrestre, elle a en effet réussi à s’adapter à la vie marine dans certaines conditions. Sans la barre à l’entrée de la ria, nous n’aurions pas de zostères; celles-ci sont absentes des rias voisines de Cornouaille.

Notre rôle est donc de savoir protéger suffisamment les eaux du Bélon pour que les conditions d’existence de cet écosystème exceptionnel subsistent.

*Voir notre livret « Le Bélon ».

mercredi 12 octobre 2011

Le Bélon


Le Bélon est un petit fleuve de 24 km qui prend sa source à Bannalec. Il reçoit
  • à droite le ruisseau de Lanorgard (appelé aussi de St Gilles), le ruisseau de Lande- Julien et le Dourdu .
  • à gauche les petits ruisseaux de Kerlouret et de Coat Savé et un autre Dourdu.
Son estuaire est long de 8km, les marées remontant jusqu’au pont du Guilly.
Son bassin versant s’étend dans un bocage modifié, sur une partie des communes de Bannalec, de Mellac, de Riec et de Moëlan, Baye, et Le Trévoux (en entier).
Il compte environ 8000 habitants (7982 habitants en1999) vivant en partie de l’économie locale : tourisme, commerces, ostréiculture, pêche, exploitations agricoles (103 dont 92 en production animale), usines agro-alimentaires (3), cimenterie (1)…

mardi 11 octobre 2011

Intérêt des talus


Il faut conserver nos talus….pourquoi ?

Le talus a plusieurs fonctions:

  • C’est un élément du patrimoine breton. Construit avec une fondation en pierres, c’est un exemple d’une œuvre réfléchie, d’un travail laborieux et précis réalisé par nos ancêtres.

  • C’est un élément environnemental qui assure plusieurs fonctions:

    • rôle climatique : il abrite des vents, du froid, alors que l’été il rafraîchit l’atmosphère et donne de l’ombrage aux hommes et aux animaux;

    • rôle dans le cycle de l’eau : il régule l’infiltration. En stockant l’eau dans son fossé (celui-ci longe le talus d’un côté), en lui permettant de circuler lentement à travers le sous-bassement de pierres, en guidant l’eau par les racines des arbres jusqu’au sous-sol, le talus empêche les ruissellements si nuisibles aux sols et à la rivière;

    • rôle dans la biodiversité : il conserve des espèces arbustives et des plantes et offre un abri à de multiples espèces animales. Les miellats et les fleurs de ses arbres (châtaigniers, aubépines, sureaux…) et autres plantes mellifères sont utiles à la préservation des abeilles;

    • il nous aide à respirer : c’est un puits de carbone ( les feuilles des arbres absorbent le gaz carbonique de l’air) et rejette de l’oxygène;