Réponse à RBBBM
Annexe - Février 2014
Annexe - Février 2014
Bilan d’action thématique sur l’environnement
La question environnementale est par nature transversale. Elle touche à toutes les politiques, qu’elles soient éducatives, foncières, patrimoniales, culturelles, économiques, sociales... Après 6 ans d’action, voici un condensé des actions réalisées ou engagées sur les grandes questions environnementales. Elles sont présentées en groupant action communale et intercommunale (en italique dans le texte), car elles forment un tout. Les mêmes valeurs les inspirent : celles que nous avons portées en 2008 lors des municipales dans le cadre de « Vivre ensemble à Moëlan ».
Adopter la culture du développement durable et solidaire :
Avant d’aborder les dossiers lourds de l’environnement, il convient de changer les regards et les pratiques.
La question environnementale est par nature transversale. Elle touche à toutes les politiques, qu’elles soient éducatives, foncières, patrimoniales, culturelles, économiques, sociales... Après 6 ans d’action, voici un condensé des actions réalisées ou engagées sur les grandes questions environnementales. Elles sont présentées en groupant action communale et intercommunale (en italique dans le texte), car elles forment un tout. Les mêmes valeurs les inspirent : celles que nous avons portées en 2008 lors des municipales dans le cadre de « Vivre ensemble à Moëlan ».
Adopter la culture du développement durable et solidaire :
Avant d’aborder les dossiers lourds de l’environnement, il convient de changer les regards et les pratiques.
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Adhésion de la commune à l’association Bruded, réseau breton d’élus locaux pour le
développement durable et solidaire.
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Journée annuelle du développement durable et solidaire à l’Ellipse et présentation
d’un spectacle annuel sur le thème de la nature (tout public et scolaires).
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Financement d’une animation nature dans toutes les écoles qui en font la demande,
via une convention avec l’association locale Natur’au Fil.
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Définition d’un Agenda 21 du Pays de Quimperlé (9 enjeux et 41 actions).
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Création d’une direction de l’environnement.
Relever le défi foncier
L’action foncière est la principale action communale (Plan Local d’Urbanisme) et intercommunale (Schéma de cohérence territoriale). Nous oublions trop souvent qu’elle est au cœur de la question environnementale. Si nous consommons trop d’espaces, nous diminuons les territoires de développement de la biodiversité et nous limitons l’espace de l’agriculture, défi majeur d’une planète de plus en plus peuplée. Depuis 1985, la Bretagne a doublé sa consommation foncière. Dit autrement, cela signifie que, de l’aube de l’humanité à 1985, nous avions consommé 1, tandis que de 1985 à aujourd’hui nous avons consommé 1
Moëlan-sur-Mer, le 24 février 2014
de plus. Cette accélération est effrayante et n’est pas durable. Qui plus est la consommation
foncière bretonne est très largement supérieure à la moyenne nationale. Pour autant, les
enjeux du développement communal doivent trouver leur juste place.
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Intégration des principes d’économie foncière dans le Plan local d’urbanisme.
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Promotion de l’habitat dense et de l’urbanisme durable dans le cadre de l’opération
Sacré-Cœur/Saint-Philibert.
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Validation du Schéma de cohérence territoriale intégrant ces notions de densité.
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Convention avec l’établissement public foncier de Bretagne, dit Foncier de Bretagne,
pour offrir aux 16 communes les moyens de maîtriser leurs évolutions foncières.
Préserver la biodiversité
L’augmentation de la pression foncière, comme l’humanisation progressive des espaces et l’utilisation de produits chimiques, agressent les espaces et les espèces. Ainsi, nous assistons à une réduction inquiétante de la biodiversité sur la planète, comme le montre l’exemple criant des abeilles.
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Respect de la Loi Littoral pour préserver les espaces et densifier l’urbanisation.
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Rejet du projet touristique de Kerduel pour préserver un espace remarquable.
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Définition d’un plan de gestion des espaces du Conservatoire du Littoral et du Conseil
Général sur la commune.
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Augmentation importante des périmètres de préemption du Conservatoire du Littoral
et du Conseil Général sur la commune.
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Recensement et classement des zones humides.
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Soutien à l’implantation du premier agriculteur bio de la commune.
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Introduction d’aliments bio à la cantine (25%, soit le repas du Jeudi entièrement bio)
et à la crèche.
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Suppression des pesticides dans l’entretien communal (zéro pesticides, sauf les
cimetières).
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Suppression de l’utilisation de la javel pour l’entretien des cales sur nos trois ports.
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Vers une gestion intercommunale des espaces naturels sensibles propriétés du
Conseil Général et du Conservatoire du Littoral sur l’ensemble du Pays de Quimperlé.
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Mise en œuvre d’un plan Breizh Bocage sur le bassin de l’Aven-Bélon avec la
plantation de plus de 10 000 arbres pour reconstituer des mailles bocagères.
Veiller à la qualité de l’eau
La qualité de l’eau est évidemment un paramètre écologique majeur. On se souvient du cri d’alerte d’Eau et Rivières de Bretagne dans les années 70 : « si le saumon meurt, l’homme est menacé », qui montrait le lien entre écologie et qualité de vie. Cela est d’autant plus vrai dans un bassin ostréicole comme le nôtre.
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Attention portée à notre plan d’épandage communal et aux installations
d’assainissement non collectif.
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Préservation du bassin versant du Bélon, par la requalification de l’ancienne décharge
de Pont-Dourdu, qui menaçait gravement la rivière.
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Respect de la Loi Littoral pour préserver les espaces et densifier l’urbanisation.
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Connexion des quartiers de Kervaziou, Kerdoussal-Vihan, Kermen et Kervetot à
l’assainissement collectif.
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Réalisation en cours d’un schéma communal d’assainissement collectif.
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Finalisation du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (Sage) Ellé-Isole-
Laïta, qui crée de la norme et du droit pour atteindre la bonne qualité des eaux.
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Création d’un nouveau Sage intégrant le Merrien, le Bélon, l’Aven et s’étendant
jusqu’en baie de Bénodet, le Sage Sud-Cornouaille.
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Création d’un nouveau Contrat de Restauration et d’Entretien sur l’Ellé et l’Isole, avec
un mode de financement pérenne à l’échelle du Pays de Quimperlé.
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Opposition farouche à la création d’une méga-décharge et d’une carrière à différents
points de l’Ellé.
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Création d’un service public d’assainissement non collectif communautaire.
Lutter contre le réchauffement climatique
La production de gaz à effets de serre est un des déséquilibres écologiques majeurs auxquels nous devons faire face, comme l’ont prouvées les analyses du GIEC. D’autre part, nos sources d’énergies actuelles sont loin d’être inépuisables que ce soit pour le gaz, le pétrole ou l’uranium. Enfin, leur utilisation provoque de nombreux effets induits dont nous ne maîtrisons pas les conséquences. Nous le savons, la sobriété énergétique et la diversification des approvisionnements, prenant en compte les énergies renouvelables, sont les seules solutions raisonnables de long terme.
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Suivi des consommations énergétiques des bâtiments communaux par télégestion
(baisse des consommations d’environ 30 000 euros/an).
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Amélioration continue des bâtiments existants, notamment des écoles.
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Refonte totale de l’école de Kermoulin avec une réduction drastique de ses
consommations énergétiques.
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Prise en compte partielle de ce critère dans la construction de la salle omnisport.
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Réalisation de nouveaux services techniques à énergie positive. Ils produisent plus
d’énergie qu’ils n’en consomment.
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Etude complète du patrimoine bâti communal pour améliorer ses usages et
notamment ses consommations énergétiques (étude SAFI permettant la mise en
place d’un Plan Pluriannuel d’Investissement).
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Etude en cours d’implantation d’un réseau de chaleur bois au bourg, fonctionnant
avec la filière locale. Il desservira l’école, la bibliothèque, la maison des solidarités, la mairie, le collège, la gendarmerie et la maison de retraite.
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Intégration des enjeux énergétiques dans l’Opération programmée d’amélioration de
l’habitat (aides aux personnes privées pour l’amélioration de leurs logements).
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Création d’un fond de modernisation énergétique des bâtiments communaux. Sans
doute unique en France, ce fond apporte l’aide de la Cocopaq aux communes pour
économiser l’énergie dans les bâtiments publics.
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Promotion des énergies renouvelables, avec, notamment la création d’une filière bois-
énergie locale respectueuse de nos paysages.
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Intégration des défis environnementaux –et notamment énergétiques- dans le cahier
des charges de l’hôtel de communauté et des services techniques intercommunaux.
Ce seront des bâtiments à énergie positive.
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Création d’un réseau de transports en commun, TBK.
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Réflexion sur la création de pôles d’échange multimodaux en gare de Quimperlé et de
Bannalec pour favoriser l’usage des transports en commun.
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Vers un schéma intercommunal des déplacements doux.
Réduction des déchets :
La maîtrise de nos volumes de déchets, l’amélioration de leur traitement et l’attention portée
à leur nature est partie intégrante de l’action environnementale. Cette action est au cœur de
l’action intercommunale, car la gestion des déchets est le premier budget de la Cocopaq.
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Contact :
Denis Deffay – Kergoaler – 29350 Moëlan-sur-Mer – 02.98.71.19.02 – vem2014@free.fr
www.vem2014.fr
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