mercredi 19 avril 2017

Sortie nature, le Bélon


Rivières et Bocage en sortie sur la Ria du Belon

Sous un soleil printanier, une vingtaine de personnes ont suivi, du Parcours de santé jusqu'à Kersaux(côté Moëlan), les explications de Marie Claude Colliou, Patrick Peron et Fanch Gouyec.
 
Le Bélon prend ses sources à la frontière de Bannalec et du Trévoux et coule sur 24 km jusqu'à Kerfany.
Une carte du bassin versant a rappelé à tous les cours des principaux ruisseaux et son chevelu de rus couvrant cinq communes. Il a été souligné l'importance des zones humides pour épurer l'eau et ralentir le débit ainsi que l'importance du bocage et des talus qui ont trop tendance à disparaître en amont.
 
Le rôle du Conservatoire du Littoral, qui a acquis en 1987 116 ha, a été essentiel pour protéger les rives du Bélon et son couvert forestier. Il loue ses terres avec interdiction d'épandage de pesticides et de lisier.
 
Autrefois, la rivière connaissait une grande activité martime, bateaux remontant jusqu'au Guilly pour transport de vin, céréales, sabliers extrayant du sable qui amendait les terres trop argileuses. Saumons,  truites étaient nombreux et 25 moulins étaient installés sur son cours.
Aujourd'hui, la tradition ostréicole, grâce à ce  précieux mélange eau douce et eau salée, continue avec l'installation d'un nouvel ostréiculteur sur la cale de Kersaux. 
Les activités de loisirs  (randos, kayaks) s'enrichissent avec la ferme équestre ouverte il y a un an, dans le joli village de Kervignès.
 
RBBBM formule le vœu de voir le Conservatoire du Littoral et le Conseil Départemental continuer ses acquisitions sur le littoral pour préserver un paysage et une biodiversité très riche.


La qualité des eaux de la rivière, de son phytoplancton, analysé tous les mois par l'association, doit être protégée de toutes sources de pollution comme les pesticides ou une urbanisation mal gérée. La Loi Littoral devrait permettre cette protection.
Ainsi, RBBBM se réjouit de voir annulé par le Préfet en décembre dernier, un lotissement à moins de 100 m de l'anse de Brigneau. Nos rivières, nos paysages sont un bien commun à défendre.

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